
« L’état limite (ou borderline) est caractérisé par un schéma omniprésent d’instabilité dans les relations, l’image de soi, les humeurs, le comportement et l’hypersensibilité à la possibilité du rejet et de l’abandon. »
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Conscience
Charlotte
Agathe (Interlude VI)
Rêverie II
Danse
Fucked Up
Poètes Maudits
I – CONSCIENCE

Ô Conscience
Ô Conscience
Élève-moi
Révèle-toi
Ô Conscience
Ô Conscience
Élève-moi
Révèle-toi
Brûle-moi!
Fais-moi voir ton enfer, j’veux y plonger
Pour y fondre mes chaînes, je veux gérer
Mieux saisir mes dilemmes, je veux voler
Sur le flot de tes veines, Ô Conscience
Tu t’échappes de mes rêves quand je danse
Tout est noir dans ma tête quand je pense
Tu me défies la nuit
Quand je songe dans le bruit de tes vagues incessantes
Ô Conscience
Tout le noir dans mon crâne est immense
J’veux te peindre quand tu ries
Me défaire de tes crises d’existence
Me fumer, me détruire
Sur une sombre musique bienveillante
Si je tombe dans tes bras, c’est ma chance
Si je brûle par tes flammes, c’est une danse
Donc je briserai ma vie pour revoir toute l’esquisse
De mes rires de l’enfance
Ô Conscience
Ô Conscience
Élève-moi
Révèle-toi
Je n’lâcherai pas
Je danserai tard
Pour mieux relire tes pensées vagues
Je n’laisserai pas mes idées noires
Faire tout pâlir dans mes pensées sales
Je suis à toi quand je m’évade
Si loin du flou des gens qui savent
Je danse!
Je pleure!
Je lasse!
Mais je ne sais pas!
Conscience!
Ô Conscience!
Élève-moi!
Révèle-toi!
Ô Conscience
Tous les soirs j’broie du noir mais j’y danse!
Ô Conscience
Dans tes bras je m’oublie et je pense!
Ô Conscience
Je vendrai mes démons pour du sens!
Ô Conscience
Dans le noir, tous les soirs
Je ne te vois pas!
Ô Conscience!
Ô Conscience
Tous les soirs, dans ma tête c’est immense!
Je déterre des souvenirs trop intenses
Tu me construis mes nuits
Tu m’empêches dans l’oubli de mes rires d’insouciance!
Ô Conscience
Je désire tant tes bras d’innocence
Si je prie tous les soirs c’est ta danse!
Quand je vie, c’est l’oubli
Quand je crie: l’infini
Mieux fuir pour écrire mes errances
Tu m’enfermes dans la cage qu’est ma panse
Plus je brille, tu m’oublies
Donc je dénie ma vie m’assurant qu’elle envie
Celle de ceux qui comme moi
Se complaisent dans leurs crises d’existence
Conscience!
Conscience!
Révèle-moi!
Révèle-moi!
Élève-toi!
Élève-toi!
Conscience!
Conscience!
Ô Conscience!
Ô Conscience!
Révèle-moi!
Révèle-moi!
Élève-toi!
Élève-toi!
Conscience
Ô Conscience
Élève-moi
Révèle-toi
II – CHARLOTTE

Oh Charlotte!
T’as le regard du maléfice
Et ça m’attire, ça me faiblit
Quand je me bats contre mes vices
Oh Charlotte!
Quand j’fuis l’soleil, j’te mérite pas
Et le plus drôle, c’est qu’sous ta peine
On a qu’une quête et on s’croise pas
Oh Charlotte!
T’as le regard du maléfice
Et ça m’attire, ça me faiblit
Quand je me bats contre mes vices
Oh Charlotte!
Quand j’fuis l’soleil, j’te mérite pas
Et le plus drôle, c’est qu’sous ta peine
On a qu’une quête et on s’croise pas
Oh Charlotte!
T’as le regard du maléfice
Et ça m’attire, ça me faiblit
Quand je me bats contre mes vices
Oh Charlotte!
Quand j’fuis l’soleil, j’te mérite pas
Et le plus drôle, c’est qu’sous ta peine
On a qu’une quête et on s’croise pas
Oh Charlotte!
T’as le regard du maléfice
Et ça m’attire, ça me faiblit
Quand je me bats contre mes vices
Oh Charlotte!
Quand j’fuis l’soleil, j’te mérite pas
Et le plus drôle, c’est qu’sous ta peine
On a qu’une quête et on s’croise pas
Sotte
Tu t’en vas droit au diable
Volontiers j’irais avec toi
Si cette vitesse effroyable
Ne me causait pas quelques émois
J’reste un cadavre dans ton cimetière
J’essaye d’crier mais tu m’enterres
Je colle mon crâne au revolver
Pour voir tes yeux aux mille chimères
Tu m’dis de fuir mais tu m’enchaînes
On boit à la coupe de nos dilemmes
On rit, on crie, pour croire qu’on s’aime
On s’fuit détruits, on est les mêmes
Charlotte!
J’ai le regard du maléfice
Et quand je bois toutes nos audaces
Mon cœur se noie en précipices
Tu sais j’ai l’temps et peu d’méfiances
Quand je me bats contre mes vices
Et si demain tu guéris pas
J’serai toujours dans ton hospice
Oh Charlotte!
J’ai l’cœur qui bat
C’est l’génotype des types comme moi
Qui croient au mieux
Comme des connards, juste par principe
Ma haine de toi est idyllique
Quand j’vois en toi toutes mes éclipses
Si j’tiens aux miens c’est par souvenir
Car quand c’est moi j’peux que m’détruire
Oh Charlotte!
T’as le regard du maléfice
Et ça m’attire, ça me faiblit
Quand je me bats contre mes vices
Oh Charlotte!
Quand j’fuis l’soleil, j’te mérite pas
Et le plus drôle, c’est qu’sous ta peine
On a qu’une quête et on s’croise pas
Oh Charlotte!
T’as le regard du maléfice
Et ça m’attire, ça me faiblit
Quand je me bats contre mes vices
Oh Charlotte!
Quand j’fuis l’soleil, j’te mérite pas
Et le plus drôle, c’est qu’sous ta peine
On a qu’une quête et on s’croise pas
Et t’es toujours là
Et tu danses
Dans mes entrailles
Danse
Quand je déraille
Panse
Toutes mes entailles
Lâche moi!
J’rêve d’un monde primaire
Dans l’quel j’pourrai vider ma tête
De toutes ces peurs qu’tu m’as offertes
Afin d’enfin terrer mes peines
Tu sais qu’tu voles la place des êtres
Méritant mieux que mes casse-têtes?
Et l’pire c’est qu’elles aiment trop mes pertes
Voulant sauver mon âme inerte
Maintenant j’ai peur de prendre une main
Même celle qui pèse dans mon dessein
J’aimerais hurler que c’est pas moi
Mais y’a tes yeux qui me foudroient
J’sais bien qu’au fond t’y es pour rien
Que c’est mon crâne qui est le témoin
De toute la rage qui me contraint
De toute cette peur qui me convient
Oh Charlotte!
T’as le regard du maléfice
Et ça m’attire, ça me faiblit
Quand je me bats contre mes vices
Oh Charlotte!
Quand j’fuis l’soleil, j’te mérite pas
Et le plus drôle, c’est qu’sous ta peine
On a qu’une quête et on s’croise pas
Oh Charlotte!
T’as le regard du maléfice
Et ça m’attire, ça me faiblit
Quand je me bats contre mes vices
Oh Charlotte!
Quand j’fuis l’soleil, j’te mérite pas
Et le plus drôle, c’est qu’sous ta peine
On a qu’une quête et on s’croise pas
J’ai le regard de tous les vices
Et ça t’attire quand je faiblis
Que je m’angoisse par maléfice
Oh Charlotte
Quand j’fuis l’soleil j’te mérite pas
Et l’plus drôle c’est qu’sous ta peine
On a qu’une quête et on s’croise pas
Oh Charlotte
J’ai le regard de tous les vices
Et ça t’attire quand je faiblis
Que je m’angoisse par maléfice
Oh Charlotte
Quatre ans que le soleil c’est toi
Et l’plus drôle c’est qu’dans tout ça
On a qu’une balle et on s’la tire pas!
Oh Charlotte!
Quand j’suis au bord du précipice
Tu sais j’attends
Qu’le temps se passe
Juste par espoir qu’mon âme murisse
Oh Charlotte!
Quatre ans que le soleil c’est toi
Mais pourtant je veux la lune
Ne l’oublie pas
Oh Charlotte!
T’as le regard du maléfice
Et ça m’attire, ça me faiblit
Quand je me bats contre mes vices
Oh Charlotte!
Quand j’fuis l’soleil, j’te mérite pas
Et le plus drôle, c’est qu’sous ta peine
On a qu’une quête et on s’croise pas
Oh Charlotte!
T’as le regard du maléfice
Et ça m’attire, ça me faiblit
Quand je me bats contre mes vices
Oh Charlotte!
Quatre ans que le soleil c’est toi
Et l’plus drôle c’est qu’dans tout ça
On a qu’une balle et on s’la tire pas!
III – AGATHE (INTERLUDE VI)
Ok, tu m’as demandé de dire des trucs
Alors au début j’ai cherché un truc à dire
Qui soit doux, qui soit romanesque
Qui soit un peu poétique, un peu mignon
Mais souvent, ce qui me venait à l’esprit après
C’était plutôt des trucs un peu tristes
Des trucs un peu douloureux
Un peu comme le sentiment de vide ou d’impuissance
Que tu peux ressentir quand ton pote est malheureux
Et que tu sais que tu ne peux riеn y faire
Mais!
J’essaie toujours dе trouver un truc un peu chouette
Un truc un peu beau aux choses et aux gens
Parce que même si souvent
T’as un peu l’impression que le monde part en couilles
Que tout prend feu, tout fout le camp
T’as envie de brûler des trucs
Bah ça te permet de toujours trouver
Un truc auquel t’as envie de t’accrocher
Un truc qui vaut le coup
Quelque chose qui fait voir les choses plus belles
Qui fait voir les gens plus beaux
Tu m’as demandé de dire des trucs
Alors vois ça un peu comme ma lettre au Monde
Et j’avais aussi envie de faire
Un peu parler les femmes sur cet album
C’est bien de faire parler les femmes
Parler de ce sentiment fort que t’as
Qui te donne envie de crier que t’existes
Et de savoir que t’as aussi une voix
Je voulais te raconter une histoire super longue
Avec un max de digressions
D’une femme qui s’appelle Agathe
À qui il est arrivé des trucs un peu horribles
Mais en fait, je ne suis pas sûre
D’avoir besoin de la raconter finalement
Je crois que tout le monde sait que quelqu’un
Avec un regard magnifique sur la vie
Peut avoir l’impression de tout perdre
Juste parce que quelqu’un d’autre n’a pas su la respecter
Alors que si chacun et chacune d’entre nous
Se consacrait à prendre soin
Des dix ou quinze personnes qui l’entourent
Bah
Le monde serait clairement plus beau
On se demande si on n’était pas assez bien
Pas assez présente pour les gens qu’on aime
Peut-être pas à la hauteur même
De quel droit on se plaint?
Tout le monde se demande ça
Alors peut-être que la seule solution c’est créer
L’Art, l’expression, la parole
Faut laisser crier les femmes, je crois
IV – RÊVERIE II

Donc je pars
Je m’envole loin de moi
Je m’égare
Dans les cieux de l’envie
Je sépare toute l’essence de ma vie
Pour rester dans l’oubli
Loin du flou massacrant de mes cris
Mon regard
Restera sur cette dune loin du soir
Où j’ai fui le brouillard de ma vie
Par de sombres rêveries
Je boirai l’insomnie
Pour reforger la nuit
Pour reforger la nuit!
Pour reforger la nuit!
Je danserai
Je voguerai
Sur un bateau qui tangue
Une bouteille à la main
Je boirai tous mes sens
En effaçant demain
Je peindrai mes démences
Embrassant le destin
De mes rêves de silence
Pense
La nuit
Je danse
Je rêve autour de moi
J’esquisse
J’avance
Effaçant mes émois
J’agace, j’attends
Que le beau vienne à moi
Le temps d’un cri
Mes démons sont les rois
Pourtant, chaque matin j’me réveille
Par cette rage qui sommeille dans mes rêves
Elle soutient quand s’atèle
Le macabre irréel de cette foule mémorielle
Que je fuis dans une danse
Méprisante et charnelle
Alors fuis
Avance
Demain c’est comme une piste de danse
Alors ris
Elance
Tous tes sourires sont dignes, je pense
Et je danserai
Tous les soirs, sans ma gloire
Quand je voguerai
Sur mes astres arrogants
Où je planerai
Pour fuguer l’existence que j’ai fanée
Que j’ai fanée
Oh je crierai
Sous la pluie, dans le noir
Quand je rirai
Loin des foules oppressantes qui m’ont tué
Je traquerai mon essence pour mieux rêver
Pour exister!
Donc je pars
Je m’envole loin de moi
Je m’égare
Dans les cieux de l’envie
Je sépare toute l’essence de ma vie
Pour rester dans l’oublie
Loin du flou massacrant de mes cris
Mon regard
Restera sur cette dune loin du soir
Où j’ai fui le brouillard de ma vie
Par de sombres rêveries
Je boirai l’insomnie
Pour reforger la nuit
Pour reforger la nuit
Pour reforger la nuit
Je planerai sur de drôles de rêveries
Je flotterai sur des ravins
Je boirai tout mon dessein
J’le vois bien
A trop gratter, j’me rapproche de mon destin
J’sais pas où j’irai
Mais j’y vole à l’envers
A l’encontre de mes vers
J’suis bouillant, j’exaspère
Tous les pleutres, les faux frères
Qui me crachent leur éther
Quand je danse sur mes rêves
Ils m’envient quel blasphème
Donc je tire, je danse
Hier c’est moins joli qu’tu penses
Donc je griffe, j’évente
J’veux juste flotter loin dans l’silence
Alors prie, et pense
Demain c’est comme une page toute blanche
Alors vis et danse
On voguera loin de leurs démences
Et je danserai
Tous les soirs, sans ma gloire
Quand je voguerai
Sur mes astres arrogants
Où je planerai
Pour fuguer l’existence que j’ai fanée
Que j’ai fanée
Oh je crierai
Sous la pluie, dans le noir
Quand je rirai
Loin des foules oppressantes qui m’ont tué
Je traquerai mon essence pour mieux rêver
Pour exister!
Donc je pars
Je m’envole loin de moi
Je m’égare
Dans les cieux de l’envie
Je sépare toute l’essence de ma vie
Pour rester dans l’oublie
Loin du flou massacrant de mes cris
Mon regard
Restera sur cette dune loin du soir
Où j’ai fui le brouillard de ma vie
Par de sombres rêveries
Je boirai l’insomnie
Pour reforger la nuit
Pour reforger la nuit
Donc je vise mes danses
Pour fuguer dans mes rêves d’errances
Donc je ris, j’avance
Loin du gris qui embrasse mes transes
Et je vis, enfin
Sur mon bateau en bois qui tangue
Et j’esquisse la fin
De mes terreurs où je te pense
Et je danserai
Tous les soirs, sans ma gloire
Quand je voguerai
Sur mes astres arrogants
Où je planerai
Pour fuguer l’existence que j’ai fanée
Que j’ai fanée
Oh je crierai
Sous la pluie, dans le noir
Quand je rirai
Loin des foules oppressantes qui m’ont tué
Je traquerai mon essence pour mieux rêver
Donc je pars
Je m’envole loin de moi
Je m’égare
Dans les cieux de l’envie
Je sépare toute l’essence de ma vie
Pour rester dans l’oublie
Loin du flou massacrant de mes cris
Mon regard
Restera sur cette dune loin du soir
Où j’ai fui le brouillard de ma vie
Par de sombres rêveries
Je boirai l’insomnie
Pour reforger la nuit
Donc je pars
Je m’envole loin de moi
Je m’égare
Dans les cieux de l’envie
Je sépare toute l’essence de ma vie
Pour rester dans l’oublie
Loin du flou massacrant de mes cris
Mon regard
Restera sur cette dune loin du soir
Où j’ai fui le brouillard de ma vie
Par de sombres rêveries
Je boirai l’insomnie
Pour reforger la nuit
V – DANSE
Danse!
Moi aussi j’ai peur des autres
De la foule et de ses regards funestes
Alors danse!
Ce soir il n’y a que toi
Que nous
Ces charismatiques asociaux
Qui fuient leurs destins dans l’ombre
Alors danse!
Moi aussi je baisse les yeux
Pour ne pas voir qui je suis vraiment
Moi aussi j’ai peur du monde
Et de ses supposés jugements
Donc je danse!
Comme un pantin à travers les flammes
Je veux sentir mon corps brûler
Je veux briller
Je veux danser
A en crever
Alors danse!
Alors danse!
Si toi aussi tu n’es jamais à ta place
Si le seul défaut des autres est ton reflet dans leurs yeux
Si l’Univers est cruel
Alors danse!
Si le Monde t’échappe par choix ou par contrainte
Si même les plus proches de tes amis
Deviennent l’objet de tes plus grandes craintes
Alors danse!
Tu es comme nous
Un rêveur sans sommeil
Nous sommes Palnik & Lewa
Trois connards qui rêvent pour un monde où ils s’expriment
Où ils expriment
Toute la rage de leurs êtres!
Où ils dessinent
Tout le noir dans leurs têtes!
Où ils subliment
Tous les soirs quand ils rêvent!
Palnik & Lewa
C’est juste un désir!
Palnik & Lewa ça veut rien dire
Donc ça veut tout dire
C’est comme danser quand tout empire
Comme une valse dans un soupir
Comme sourire dans le vague de tes souvenirs
Palnik & Lewa ça veut rien dire
Et ça veut tout dire
C’est juste un désir
Trois connards qui rêvent pour un monde où ils s’expriment!
Ris, pense
Souris, danse!
Ris, pense
Et puis danse!
Alors danse
Et puis danse
Alors danse
Danse
Danse
Danse
Danse
Si toi aussi tu penses
Quand tous les autres dansent
Que ta vie peu intense
Se consume en silence
Danse
Danse
Danse
Danse
Alors danse
Dans cette transe
Et je danse dans des mondes amers
Sur tes cris austères
Tu me dis qu’jsuis fier
Que mes sons sont frêles
Bah t’as mes prières
J’veux bien t’voir les faire
Toi qui brilles sur scène?
NON?
Flemme de tes avis de merde
Tu veux m’voir à terre?
Bah j’te donne ces vers
Dont les mots sont fiers
Donc je danse!
Je m’élance
Alors danse!
Et puis danse!
VI – FUCKED UP
Pourquoi j’te regarde?
Tu m’fais pitié
Tu crois gérer en détruisant
Comme si ça faisait briller
Mais tu comprends pas
T’as jamais vu
Tu fumes ta vie pour oublier
Qu’tu l’as jamais vécu
Danse pas, ris pas, affronte moi
Pour une fois, sois toi
Y’a rien d’brillant quand tu t’insultes à travers l’autre
Donc pour ta peine t’as mérité d’tout démolir
Comme un connard bien clairvoyant
Qui assume ses névroses!
Plus qu’un verre et j’me barre
Plus qu’un gin et tout part
C’est mes trombes de cauchemars
Qui amènent mon départ
Loin du creux de ta marre
Je la bois tous les soirs!
Pour créer l’idée noire!
De mon corps dérisoire
Loin du sol, loin du mal
Je fuirai par le sale
A trop trainer
T’finis par croire en tout tes boniments
T’éreintes, tu casses, tu démolis
Tous tes acquis sans dévouement
Tu laisses les gens, arnaques les grands
Juste par dégout de toi-même
Tu déconstruis les gens qui prêchent l’avant
En érigeant tes folies d’haine
Danse pas, ris pas, affronte toi
Pour une fois, tais toi
Y’a rien d’brillant quand tu m’insultes à travers l’autre
Donc pour ma peine j’te démoli
Pour oublier que j’dors pas l’soir
Que j’bois si tard à cause de tes névroses
Plus qu’un verre et j’me barre
Plus qu’un gin et tout part
C’est mes trombes de cauchemars
Qui amènent mon départ
Loin du creux de ta marre
Je la bois tous les soirs!
Pour créer l’idée noire!
De mon corps dérisoire
Loin du sol, loin du mal
Je fuirai par le sale
Plus qu’un verre et j’me barre
Plus qu’un gin et tout part
C’est mes trombes de cauchemars
Qui amènent mon départ
Loin du creux de ta marre
Je la bois tous les soirs!
Pour créer l’idée noire!
De mon corps dérisoire
Loin du sol, loin du mal
Je fuirai par le sale
Par le sale
Loin du mal
C’est mes trombes de cauchemars
Qui amènent mon départ dans les vagues
De ma rage
Loin du sol, loin du sale
J’finirai dans les flammes
Alors lâche moi!
T’es si parfait qu’tu peux noter les gens
Qu’tu passes ton temps à tout détruire
Pour mieux saisir tes sens
Donc vas-y tais-toi
Va donc briller dans tes mirages
Si rien t’suffit autant t’convaincre
Que l’Univers n’est qu’un outrage
Donc vas-y barre toi si on est mieux prostrés dans l’sale
Mais vas y casse-toi, ça changera rien à mon sillage
Mais vas-y nique toi, j’ai tenté l’tout pour voir ton âme
Et au final, j’ai plus d’patience, donc j’abandonne
You’re really fucked up!
Plus qu’un verre et j’me barre
Plus qu’un gin et tout part
C’est mes trombes de cauchemars
Qui amènent mon départ
Loin du creux de ta marre
Je la bois tous les soirs!
Pour créer l’idée noire!
De mon corps dérisoire
Loin du sol, loin du mal
Je fuirai par le sale
C’est tout ce que ça vous inspire?
Vous avez même pas lu les passages où je pleure au lit?
Parfois je suis passé pour un salaud
Et j’ai eu l’impression d’en être un
Je ne sautais pas du lit pour baiser
Et sortir du lit, j’suis désolé
J’aimerais bien me faire passer pour un dur
Mais je ne suis pas si dur
D’où est-ce que vous sortez ces conneries?
L’Amour est un chien de l’enfer, c’est tout
Il apporte son lot de souffrances
J’sais pas d’où vous sortez vos concepts
Vous êtes vraiment tordu
VII – POÈTES MAUDITS
Pourquoi tu m’as jamais dit à quel point j’étais triste?
Je le vois dans tes yeux
J’ai l’air terrifié
Pourquoi avec les gens c’est toujours pareil?
On rit fort pour montrer qu’on existe
Puis on se rééteint
Car le combat n’est pas dans l’œil de l’autre
La peur… C’est permanent
C’est espérer sortir du lot en y restant effacé
C’est comprendre tous les défauts des siens
En se rappelant que c’est les siens car ils ont nos défauts
Mais la peur, c’est la beauté
Elle permet de trouver du courage
Mais surtout d’être celle ou celui
Celle ou celui qui regarde sa vie en souriant
Car c’est les sourires francs qui sont les plus rares
Ces sourires qui sont les plus tristes des poèmes
Mais tu sais
Je suis comme toi
Nous sommes les poètes maudits!
Les poètes maudits
Je suis comme toi!
J’ai peur du soir mais pas de la nuit!
Le silence m’apaise quand je rêve les yeux ouverts!
Je suis comme toi!
Je cherche, toute ma vie
Un moyen de me dire
Que ma vie vaut les moyens d’être cherchée
Je suis souvent déçu
Mais parfois… Je souris
Je suis comme toi!
Je suis l’ambivalence!
Je suis ici ce soir pour oublier les autres au milieu d’eux
Ces pantins que mon crâne ne sait animer
Alors je m’anime avec eux pour mieux danser
Je suis comme toi
Tu es comme moi
Pour mieux danser
Pour mieux créer
Pour mieux détruire
Le passé
J’suis blindé d’illusions
Pour pas finir sous terre
J’emploie pas les bons termes
Pour pas qu’on me r’connaisse
J’ai peur des gens bruyants
Car ils cachent mieux leurs êtres
J’ai d’jà creusé ma tombe
Pour mieux survivre au reste
Toutes les nuits j’me réveille
Car mes rêves me harcèlent
Du coup j’me sers un spleen
Dans un verre de faiblesse
J’me rendors uniquement
Quand mon esprit délaisse
Toutes ces images bruyantes
Que mes yeux manifestent
Et ça m’donne le courage
D’effacer toutes vos têtes
Je saisis la grande lame
Flottante dessus ma tête
Quitte à mourir un jour
Autant jouer avec
C’est quand t’es déjà mort
Que tu comprends qui être
Donc avance avec moi
On pourra bien renaître
Et si ça n’arrive pas
On gardera en tête
Que nos destins sont morts
Bien avant qu’on les cherche
Qu’y a-t-il de plus beau
Que des connards qui rêvent?
Des connards qui rêvent
Je suis comme toi
Ce soir, je danse dans la nuit
Je suis comme toi
Ce soir, j’efface ma place
Je suis comme toi
Ce soir, je m’élance
Je suis comme toi
Ce soir, pour une fois j’avance
Ce soir
Nous sommes des poètes maudits!